sabato 15 dicembre 2012
LES COULEURS DE L’INCONSCIENT MIROIR DU MONDE
La peinture de Joseph Segui Rico, artiste alcoiano contemporain, né dans la ville de Valencia, qui, dans ses derniers temps a commencé à exposer aussi en France, a une variété qui part essentiellement de la monochromie à la diachronie ne dédaignant pas parfois l’utilisation de quelques figures dans l’ensemble visuel du tableau, que l’on perçoit à peine, seulement avec un œil attentif à travers les transparences de l’ensemble de l’œuvre, transparences dues essentiellement à une savante utilisation de la lumière par l’Artiste.
C'est-à-dire, les toiles qui ont comme protagoniste absolu seulement la couleur, presque toujours, ou les couleurs dans ses tonalités différentes.
.Quelquefois une seule couleur s’impose, d’autres fois il y a deux couleurs qui se confondent jusqu’à s’opposer. Et puis encore, voilà apparaître des griffes de couleurs inattendues, on dirait des blessures imprimées sur la toile.
A la différence de Mark Rothko, maître de l’école américaine, dont Joseph Segui a quand même apprit certaines leçons pour la formation artistique pendant sa permanence aux Etats Unis, «notre artiste » ne délimite jamais son œuvre. Il ne réalise pas de rectangles ou de carrés bien définis. Il n’y a pas de géométrie. Il donne au contraire, un grand espace aux couleurs.
Les mêmes parfois se présentent en forme de grosses boules. La dureté de vivre, le drame de l’existence. Hier et aujourd’hui, Naissance et mort. Temps de guerre et temps de paix. Richesse et pauvreté. Illustrations conceptuelles complexes. Ce n’est donc pas l’absence complète de l’objet comme dans la peinture de Malevich , le peintre russe, qui au début du siècle avait décrété avec son manifeste la « fin de la peinture » et la naissance du «suprématisme », quelque chose de nouveau et de différent qui mérite toute l’attention de la critique.
Et voilà la nouvelle expression dans le monde de l’Art. Un laboratoire, celui de Segui, qui continue à être à la recherche dont il n’est jamais satisfait.
Les couleurs préférées sont le rouge et le noir. Amour et mort. La roulette de la vie. Mais aussi le mauve ( mélancolique), le bleu ( l’envie de s’évader), le vert (désir de paix-contemplation-amour de la nature, et puis le blanc, limité, que l’on peut lire comme une porte de sortie devant le cauchemar de l’éternel présent. Une mise entre parenthèse du sujet, agent de mémoire.
La mesure de l’utilisation des différentes couleurs dans le projet de l’artiste, en substance « l’histoire ».
Histoire même qu’il raconte et que nous sommes invités à lire. La lecture des couleurs dans l’ensemble de la structure du tableau, à chaque fois est une histoire différente, alternative à la précédente.
Histoire personnelle de l’artiste ? Peut-être. Ou peut-être pas. Mais il s’agit surtout de l’histoire de tous les hommes, c'est-à-dire de l’être humain en lui-même , au-delà du temps historique et de la contingence.
Et la peinture de Joseph Segui le raconte remarquablement.
Marianna MICHELUZZI
CRITIQUE D’ART – JOURNALISTE – ITALIENNE
TRADUZIONE DI ELIANE MICHELUZZI
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